Contre l’insuffisance veineuse, adoptez les chaussettes et collants de contention !
Thomas DUSSOLIN, directeur régional chez Sigvaris, spécialiste de la chaussette de contention depuis 150 ans, vous propose un éclairage complet.
Dans quels cas porte-t-on des chaussettes et des bas de contention ?
Les chaussettes et les bas de contention se portent essentiellement en cas d’insuffisance veineuse : sensations de jambes lourdes, fourmillements, gonflements.
Lorsque ces symptômes sont légers, au travail, lors d’un vol en avion ou d’une séance de sport, on les choisit pour gagner en confort. En revanche, si les symptômes sont plus marqués et qu’un médecin a fait un diagnostic d’insuffisance veineuse superficielle ou chronique avec risque de thrombose veineuse, d’œdème ou d’embolie pulmonaire, il est alors nécessaire de s’orienter vers des références spécifiques. Pour ces trois typologies, nous avons une gamme de produits très efficaces.
Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est l’insuffisance veineuse ?
Il s’agit d’un dysfonctionnement du système veineux conduisant à un mauvais retour du sang vers le coeur.
Le sang ralentit dans la veine et la déforme, entraînant douleurs, lourdeurs, chevilles gonflées, varicosités ou varices,… 1 femme sur 2 serait touchée en France et 1 homme sur 4. D’où la nécessité de consulter très vite, dès les premiers symptômes. Un protocole sera alors adopté par le médecin qui pourra décider de prescrire le port de chaussettes de contention.
Comment fonctionnent les chaussettes et les bas de contention ?
Il s’agit d’un textile élastique qui exerce une pression active le long de la jambe et permet au sang de mieux remonter vers le coeur. Chaussettes et bas de contention sont reliés à des « classes de compression » selon la prescription du médecin. La classe 1 comprend des pathologies légères comme des insuffisances veineuses modérées, jusqu’à la classe 4, où les pathologies sont plus lourdes et nécessitent des niveaux de pression plus élevés.
Quand faut-il les porter ?
En cas d’insuffisance veineuse, le port de jour est suffisant. Dès les premières utilisations, le bénéfice est immédiat : les douleurs et sensations de jambes lourdes diminuent. Ce qui compte, c’est d’être observant dans la durée pour prévenir d’éventuelles complications. En revanche, si vous vous remettez d’une opération chirurgicale, il est possible que vous deviez les porter la nuit.
Comment faire la différence entre bas de maintien et bas ou chaussette de contention ?
La plus grande différence porte sur la notion de compression. Les bas de maintien compriment moins que les bas de contention. Ils sont donc davantage utilisés en prévention, pour apaiser une légère sensation de lourdeur, par exemple. Ces bas ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale car ils n’appartiennent pas à une classe de compression spécifique. Quant aux bas, collants et chaussettes de contention ; en plus d’apaiser les symptômes légers, ils peuvent selon leur classe (de 1 à 4) prévenir l’apparition des varices ou la sensation de jambes lourdes.

Votre gamme de produits est très étendue. Qu’est ce qui fait votre différence ?
Tout d’abord, nous sommes leaders sur le marché de la chaussette de contention depuis 150 ans, ce qui nous permet de bénéficier d’une expertise et d’un véritable savoir-faire. Nous proposons aux femmes, ainsi qu’aux hommes, des solutions de compression efficaces, confortables et esthétiques, qui agissent sur le bien-être, aussi bien en prévention que dans le cadre de prises en charge d’insuffisances veineuses plus ou moins lourdes.
Par ailleurs, tous nos produits sont fabriqués dans la Loire et garantissent une qualité 100% française. Avec un pôle recherche et développement, nous injectons chaque année, 5% de notre chiffre d’affaires pour créer des textiles médicaux à la pointe de la technologie en matière de compression veineuse. Enfin, nous sommes sans cesse à l’écoute de nos consommateurs. Nous avons d’ailleurs créé un panel d’utilisateurs qui testent nos produits et expriment leurs besoins et leurs attentes.
Retrouvez plus d’infos sur les produits Sigvaris.
1 Faure-Gire A. et Al, Regard des patients sur leur insuffisance veineuse chronique, 2012.