Octobre rose : prévention, information, dépistage, vous aussi : mobilisez-vous !
Octobre rose n’a jamais aussi bien porté son nom
Rose comme emblème de la féminité et de la sororité. Dans la lutte contre le cancer du sein, les mobilisations sont essentielles. Elles permettent de se réunir, de partager des informations précieuses sur la prévention ; elles jouent aussi la carte des actions sportives, associatives et commerciales. À cette occasion, le fameux petit ruban rose est épinglé et les fonds générés par ces rendez-vous sont directement reversés à la recherche.
Les trois objectifs majeurs d'octobre rose
La sensibilisation : le cancer du sein est le cancer féminin le plus répandu. À travers des actions rappelant l’importance de la prévention et du dépistage précoce, les femmes sont invitées, quel que soit leur âge, à prendre soin de leur santé mammaire.
Le dépistage précoce : celui-ci est essentiel pour détecter l’apparition du cancer du sein, réduire les complications et améliorer le taux de survie.
Un soutien inconditionnel : octobre rose, à travers l’engagement de dizaines de milliers de bénévoles en France apporte un soutien de tous les instants aux femmes touchées par la maladie. Qu’elles soient patientes, proches ou aidantes, l’appui insufflé par octobre rose brise l’isolement et crée du lien.
Le cancer du sein en quelques chiffres
80 % des cancers du sein se développent après 50 ans
L’âge est un facteur de risque à considérer avec sérieux. En effet, 80 % des cancers du sein se développent après 50 ans et l’âge médian au diagnostic se situe à 64 ans.
Le dépistage permet de guérir 3 cancers du sein sur 4
Le diagnostic précoce assure des traitements adaptés, si bien que le taux de survie du cancer du sein s’élève à 88% pour un cancer dépisté au plus tôt.
1 % des hommes touchés
Les hommes sont, eux aussi, touchés par la maladie, mais beaucoup plus rarement. Ce type de cancer est diagnostiqué chez les hommes de plus de 60 ans. Dans la plupart des cas, la maladie est découverte après la détection par le patient d’une anomalie au niveau des seins. Après un examen clinique, si une masse est mise en évidence, une biopsie est prescrite pour prélever des cellules et les analyser.
Le dépistage du cancer du sein sauve des vies
En France, le cancer du sein est le cancer le plus répandu (33% des cancers).
Bonne nouvelle : la mortalité causée par cette maladie est en diminution depuis quelques années, essentiellement grâce à la prévention qui permet de détecter la maladie à un stade relativement précoce. Mais de quelle manière envisager le dépistage selon les âges de la vie ?
À partir de 25 ans et tout au long de votre existence
La consultation de suivi gynécologique chez le médecin généraliste, gynécologue ou sage-femme est conseillé, de même que l’autosurveillance de vos seins. Le dépistage du cancer du sein existe depuis 2004. Il consiste en une mammographie et un examen clinique.
Entre 50 et 74 ans
L’examen doit être renouvelé tous les deux ans, en cas d’absence de symptômes ou de risques particuliers.
Après 75 ans
Il n’existe plus de suivi de dépistage mais en fonction des éventuels risques, il est tout à fait possible d’établir un parcours de dépistage et de pratiquer des mammographies.
Une mobilisation nationale tout le mois d'octobre
En France, de nombreux rendez-vous essaiment sur tout le territoire. Courses, conférences ou ateliers bien-être sont organisés un peu partout et récoltent des fonds au profit de la recherche médicale et scientifique.
À Ales (30), plus d'un millier de soutiens-gorge sont suspendus au-dessus du pont Neuf.
À Andilly (74), les membres d’un groupe de rock (Rock My Ferme) ont sorti un calendrier sur lequel ils prennent la pose. Les bénéfices sont entièrement reversés à la recherche contre le cancer.
À Paris (75), un village d’informations et d’animations gratuites est installé dans le 2e arrondissement et propose des échanges avec des professionnels de santé et la possibilité de procéder à des mammographies grâce à la présence du bus mammo Solidaire.
À Valence (26), le challenge Agir Contre le Cancer propose des marches en solo ou en équipes afin de récolter des dons.
À Dijon (21), le Centre Georges-François Leclerc (CGFL) organise une « soirée filles » et une marche dédiées à la prévention ; un « menu rose » pour les patients et les salariés ; une exposition photo « Extraits de rose » ; et la participation à trois courses contre le cancer : « Color run », « Contre le Cancer Unissons-nous » et « Odyssea ».
